Juments gestantes : des besoins nutritionnels à adapter !
La gestation est un état physiologique qui demande des besoins nutritionnels spécifiques pour la jument et son fœtus notamment en fin de gestation lorsque la croissance du poulain augmente. Attention aux insuffisances d’apports mais aussi au excès !
L’alimentation de la jument gestante doit couvrir les besoins de la poulinière, ceux nécessaires à la croissance de son fœtus mais aussi à la préparation de la lactation. Il est ainsi indispensable d’équilibrer la ration pour éviter les insuffisances d’apports mais également les excès qui peuvent engendrer des troubles chez la femelle et son poulain.
Fin de gestation : augmenter les apports
La croissance du fœtus dans le ventre de la jument n’est pas régulière. En effet, le gain de poids du poulain est le plus important pendant le dernier tiers de la gestation. Cela entraine une importante augmentation des besoins énergétiques pendant les deux derniers mois de l’ordre de + 20 à + 25%. Les besoins en protéines augmentent aussi jusqu’à 80% pendant cette même période. En ce qui concerne les minéraux et les vitamines, les besoins s’élèvent à partir du septième mois de gestation selon les pourcentages suivants :
-Calcium et Magnésium : +50 à 75% ;
-Cuivre : les apports doivent se rapprocher de 30 mg/kg de MS (matière sèche)
-Pour le phosphore, les besoins restent inchangés (il faut veiller à éviter les excès, responsables d’ostéochondrose chez le poulain) ;
-Vitamines A et D : + 100 % (mais attention également à ne pas en fournir en excès !)
Attention aux insuffisances d’apports !
Il est essentiel que les apports nutritionnels de la jument gestante soient respectés pour préserver sa santé et celle du fœtus. Par exemple, en cas d’insuffisance d’apport de :
-Calcium : Si la ration n’apporte pas suffisamment de calcium, la poulinière va puiser dans ses réserves pour assurer la croissance du poulain. La jument peut présenter une décalcification osseuse et connaître une fragilisation du squelette ;
-Zinc : le poulinage peut dans ce cas être difficile et le foal faible et chétif ;
-Vitamine D : cela entraine une baisse de l’assimilation du calcium et du phosphore notamment pour les juments maintenues au box.
-Cuivre : le risque d’ostéochondrose sur le jeune cheval est augmenté.
En fin de gestation, adapter l’alimentation de base de votre jument
Pour cela, il est indispensable d’augmenter les apports protéiques et d’améliorer la qualité énergétique de la ration de 20 à 25%. Cette augmentation en concentré ne permettra pas de couvrir le besoin supplémentaire en mico-nutriment qui augmente de 50 à 100%. Il est donc essentiel d’apporter un complément spécifique, formulé spécifiquement pour la poulinière comme Bonutron Stud pour garantir le développement harmonieux du fœtus et préserver la santé de la poulinère.
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